Le street art : quand l’art prend possession des façades publiques

Le street art sort des codes traditionnels en matière d’exposition de l’art. Musées et galeries d’arts étaient depuis longtemps les lieux cultes où l’on accueillait les nouvelles collections de grands peintres. Cette intention était volontaire puisqu’on recherchait un cadre opulent pour accueillir ces œuvres, afin que l’art en ressort plus valeureux. Aujourd’hui, les cartes jouent sur la proximité et l’accessibilité de l’art. En effet, le street art a vu le jour dans cet esprit de popularisation où les peintres ne servaient plus de toile pour réaliser leurs créations. Comment se présente cette nouvelle façon d’exposer ses créations ? Nous en parlons dans cet article.

Le street art en quelques lignes

Mouvement artistique contemporain, le street art appelé également « art urbain » est une forme d’art populaire apparue au 20è siècle et qui est présenté dans tous les endroits publics. L’art urbain emprunte diverses techniques à savoir le pochoir, le graffiti, le sticker, la mosaïque, l’affichage ou encore le yarn bombing. C’est au tout début des années 1960 que la France a commencé à intégrer le street art dans sa culture artistique. Des artistes comme Calder, Mizui ou encore Victor Vasarely ont été les premiers à décorer les murs de la ville Grenobloise avec leurs arts plastiques et leurs graffitis.

Les essences du street art

Le street art s’inspire surtout des affiches et des bandes dessinées, mais selon les artistes, il peut enrichir différents courants de style artistique. Néanmoins, il a été constaté que les amateurs des street art sont influencés par les œuvres de grands affichistes tels que Raymond Savignac, Vaughn Bodé ou encore Robert Crumb. Dans les années 1980, les artistes fanatiques du street art prennent possession des panneaux publicitaires et des métros dans de grandes villes comme New York.

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